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Le printemps fleurit aussi dans l’abbatiale

La plante sauvage gouet ou arum tacheté sculptée sur les chapiteaux pousse dans les lieux légèrement ombragés et humides, au pied des haies ou sur des talus. Cette année, on voyait déjà poindre les feuilles en janvier. Les pluies de février lui ont été plutôt favorables. Les spathes déployées fin mars sont déjà fanées. Les spadices devenus hampes droites comme des crayons vont grandir jusqu’en juillet et les fruits groupés au sommet progressivement passer du vert au rouge en juillet.

L’arum porte une très grande variété de noms dans différentes langues à cause de sa forme multi symbolique à la fois féminine et masculine. Il n’est pas bien vu dans les beaux jardins. Mais dans l’art roman normand, son godet stylisé en godron symbolise le Graal, c’est-à-dire le cœur spirituel de l’homme, le tabernacle intérieur, le lieu où la Parole divine peut germer et féconder.

L’humble plante sauvage tachetée, maculée, trouve sa place dans l’espace sacré. De même, l’homme « maculé » par le péché qui revient vers Dieu est invité à recevoir la Parole dans son cœur pour renaître et s’élever spirituellement au cours de sa vie.

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Dédicace de la Saint Georges

Le mardi 21 avril, Catherine Manné, journaliste à RCF Rouen, a présenté aux nouvelles du matin la souscription sur le site CredoFunding pour la publication de mon livre en même temps qu’une courte interview réalisée la veille. La campagne est bien lancée.

Dans l’abbatiale une quinzaine de chapiteaux vus de près accompagnent le chemin de Vie à découvrir.

Un exemple de signe solaire

Le matin du 23 avril : c’est la fête de Saint Georges à qui l’abbatiale est dédiée. Ce jour-là nous est donné un signe solaire : à 9h17, lorsque le soleil entrant dans l’abbatiale se trouve dans l’axe de l’église, il éclaire juste la table d’autel. La veille il restait encore un peu d’ombre en bordure.

Cet éclairage dure presque quatre mois, ce qui inclut le 15 août fête de l’Assomption : L’abbatiale avait été primitivement dédiée à Notre Dame. Ces deux dates sont symétriques par rapport au solstice d’été.