Description
Je m'appelle Laure Dupont. Je suis étudiante en master de management humanitaire la semaine, et cheftaine de compagnie le week-end.
Ce rêve est né l'année dernière. Il a grandi à mesure que mon coeur chavirait entre l'hésitation face à ce projet fou et l'ambition de le réaliser. Il est temps aujourd'hui de prendre mon courage à deux mains et d'offrir à mes 28 petites soeurs un camp hors du commun, de leurs transmettre ma passion pour ce pays. Ces jeunes filles sont pleines de vie, férues d'héroïsme et palpitent à la moindre perspective d'une aventure. Je les aime de toute mon âme de cheftaine, et leur faire quitter la routine monotone pour les ouvrir à l'inconnu, pour les éveiller à un autre peuple, à la beauté d'une nature sauvage...
Quel bonheur ! Et quel cadeau !
Je suis partie, seule, sac au dos, en Roumanie, pour deux mois d'été.
Je me posais moi-même la question. Je rêvais d'humanitaire, je rêvais de me donner, de faire quelque chose de mes petites mains qui n'avaient jusqu'alors que noirci d'encre des copies à n'en plus finir.
J'ai parcouru une année durant tous les sites que je trouvais, envoyé des mails, passé des coups de fil, demandé à des associations de par la terre entière. Mon âme brûlait de partir, à l'autre bout du monde, me confronter à la pauvreté et me mettre à son service ! Malheureusement, les "non" pleuvaient. Deux mois, une mineure, seule, quelle crédibilité ! Bien sûr, personne ne voulait de moi. Je me suis donc tournée, dépitée mais loin d'être découragée, vers ma paroisse, à Orléans, tenue par la Communauté Saint Jean. Je les suppliai de me trouver un endroit parmi leurs multiples maisons dans le monde où je puisse partir.
La Roumanie...
Moi, petite lycéenne, qui rêvait d'Afrique, d'Amérique Latine, je fus bien déçue devant ce seul choix que l'on me proposait, et surtout, le seul endroit qui voulait bien de moi. Il est vrai que la Roumanie est loin d'être la destination dont on rêve à 16 ans ! Mais tant pis. J'avais demandé à Dieu de m'envoyer où il voulait pour aimer ses pauvres, Il m'envoyait en Roumanie, soit ! Je fis mon sac, et partis, le surlendemain de mon bac, destination Bucarest. Se bousculant en moi la peur et l'excitation, mon rêve se réalisait enfin. Et cet été fut le plus beau de ma vie. J'y découvris un peuple, une culture, une langue, et surtout, j'y touchai de très près la pauvreté, la misère. Quelle misère j'ai pu voir ! Je découvris que Dieu était en chacun des orphelins, des handicapés, des mères à la rue, des familles que je rencontrai. Je tombai amoureuse de ce pays, et je tombai amoureuse de la pauvreté.
Quelle beauté dans la petitesse ! Combien c'est moi qui me sentais petite ! La Roumanie m'offrit des paysages que je garde toujours en mémoire. Des vallées, des montagnes sauvages, des villages où l'on vient encore chercher l'eau au puit, des charettes sur les routes, et surtout, un peuple qui respire, qui respire Dieu, qui respire l'amour, des familles qui ouvrent leurs portes et leurs coeurs sans même savoir ce qu'ils vont nous offrir à manger. Cet été bouleversa ma vie. Je retournai en Roumanie l'été suivant, puis l'été d'après, puis encore pour y voir mes amis. J'appris le roumain à la Sorbonne et pris des cours particuliers. La Roumanie vibre en moi, j'aime ce pays qui m'a façonnée et qui me fascine, j'aime ce peuple et sa culture !
Divisées en quatre patrouilles : le Gerfaut, le Lynx, l'Ecureuil et le Chamois, ce sont des adolescentes pour la plupart scolarisées à Orléans.
Nous sommes une maîtrise de quatre cheftaines, au camp sans doute cinq : Cécile, Victoire, Camille, et moi-même (Laure).
Deux semaines dans les Carpates, sous le soleil tapant de l'est slave, entre les plaines vallonnées et les lacs de montagnes, à la rencontre de la culture orthodoxe.
...sous tente avec une compagnie de guides roumaines pour vivre le scoutisme à leur façon, partager leurs traditions et les nôtres, nous éveiller à leur art de la vie au grand air...
...En charrettes à sillonner les villages perdus des coins les plus sauvages, découvrir le coeur populaire de la Roumanie, rencontrer des familles, vivre au rythme de leur culture.
Un tel projet a besoin de vous. NOUS avons besoin de vous. Vous rêvez d'aventure ? Quittez le confort par procuration, jetez-vous dans l'inconnu avec nous ! Tu es étudiant ? Lycéen ? PDG ? Tous dons nous intéressent. Permettez à trente jeunes filles assoiffées d'absolu de partir à la découverte d'un pays depuis longtemps méconnu. La Roumanie nous attend, et la France a besoin de femmes qui savent se dépasser, sortir du confort, et comme le dit le Pape François : "quitter son canapé et mettre des crampons!". Quoi de plus éducatif qu'un camp à l'étranger ?
Utilisation des fonds
Ce projet a un coût, et plusieurs seront les guides qui ne pourront jamais partir si nous ne trouvons pas les fonds pour les aider à payer.
Le budget actuel du camp est de 8500 euros comprenant:
- le voyage (5000 euros en tout)
- la nourriture (2500 euros)
- le matériel (500 euros)
- l’imprévu (500 euros)
Nous avons donc besoin d’un minimum de 4000 euros pour rendre le prix du camp aussi abordable que possible : l'objectif est de ne pas dépasser les 300 euros par guide.
Si vous ne pouvez donner, priez pour nous !