Description
Ils s’appellent Laurent, Gabriel, Yves, Will et Philippe.
Ils ont le goût de l’aventure et ont donné leur vie au service des plus fragiles.
Ceux qu’on appelle les Baroudeurs du Christ ne découvrent leur pays d’envoi que le jour de leur ordination.
Suivez-nous dans le sillage de ces témoins du Christ ; des routes poussiéreuses de Madagascar aux gratte-ciels de Séoul en passant par l’île de Taïwan, laissez-vous surprendre par le palais des rois du Cambodge et les sourires des enfants de Calcutta.
Vous avez aimé les films Sacerdoce et Mission dans les années 80’s?
Vous allez aimer Baroudeurs du Christ, le deuxième volet sur ces hommes prêts à tout quitter pour suivre le Christ.
Le monde les croit disparus, relégués aux sombres pages de l’histoire coloniale. Pourtant, ils sont là, dans un tout autre genre. Une nouvelle génération de missionnaires perdure, insoupçonnée.
Dans les ruelles écrasées de chaleur de Calcutta, une centre d’accueil résonne à nouveau de rires et de cris d’enfants. Plus loin, sur les eaux silencieuses du Cambodge, une présence discrète tente d’apaiser les blessures d’un passé encore brûlant. À la lisière d’un pays peuplé d’ombres, des silhouettes discrètes franchissent la frontière nord-coréenne, guidées par une main tendue. Au cœur d’une recyclerie taïwanaise, des âmes marquées au fer rouge trouvent, contre toute attente, un regard qui ne les condamne plus. Et dans un village reculé de Madagascar, une fresque prend vie sous les doigts hésitants d’enfants qui découvrent la couleur.
Ce film révèle la vie de cinq prêtres missionnaires qui ont renoncé au confort de leur vie d’avant pour partager le quotidien parfois rude de peuples qu’ils n’ont pas choisi, et dont ils ne connaissent rien. Ils découvrent une culture, une langue, un peuple qu’ils adoptent et désirent servir corps et âme pour leur partager l’amour du Christ.
À l’heure où notre pays se cherche, où la foi semble rare et vacillante, qu’est ce qui pousse ces hommes à tout quitter pour partir seuls à l’autre bout du monde ? Quel est ce feu qui les anime pour choisir ainsi l’exil, la solitude et l’inconfort ? N’y a-t-il pas déjà tant à faire ici ?
Dans leur mission, les difficultés sont aussi bien intérieures qu’extérieures : impulsivité, blessures personnelles, solitude, barrière de la langue, pression politique… Malgré ces obstacles, ils se donnent avec tout ce qu’ils sont et mènent chacun leur mission avec leur propre originalité. Loin des clichés d’antan, ils impressionnent par leur courage, leur dévouement et leur humanité bouleversante. Mais plus encore, ils rayonnent d’une joie contagieuse, celle d’une vie offerte sans réserve. Aimer, servir, partager, rire et pleurer avec ceux qu’ils rejoignent, jusqu’au bout, jusqu’à la mort s’il le faut. On les appelle “les Baroudeurs du Christ”.
Mais ont-ils bien mesuré la difficulté d’épouser totalement une nouvelle culture, une nouvelle manière de penser, une nouvelle langue ? Seront-ils capables de tenir leur engagement toute leur vie ?
Ils ne s’étaient pas destinés à ces chemins-là. Certains avaient fait fortune, d’autres bâtissaient des carrières prometteuses. Et pourtant, un jour, l’appel s’est imposé, irrévocable. Ils ont tout quitté, non pour fuir, mais pour s’ancrer ailleurs, dans des réalités inconnues et oubliées.
Si le bien ne fait pas de bruit, nous avons choisi aujourd’hui de lui donner une voix.
À travers la caméra, nous découvrirons les difficultés de la mission, mais aussi la beauté d’une foi qui transfigure, capable de transformer les cœurs.
Ces portraits s’entremêlent de rencontres bouleversantes, qui témoignent d’une espérance transcendant même la souffrance.
Un film qui répond au besoin de sens de la jeune génération, qui vient réveiller l’élan missionnaire et qui nous invite à nous reposer la question : et moi, quelle est ma place dans ce monde ?
En 2023, nous avons produit le film Sacerdoce. À notre grande surprise, alors que beaucoup pensaient que le sujet des prêtres n’intéressait plus personne, ce documentaire a rencontré un vrai succès, atteignant la première place du classement AlloCiné des meilleurs documentaires 2023. Le public nous l’a confirmé: il y a une soif, un besoin de voir et d'entendre ces figures spirituelles souvent mal comprises.
Rapidement, une question revenait sur toutes les lèvres : « Et après ? Quelle suite au film Sacerdoce ? »
Avec mon équipe, cette suite s’est imposée comme une évidence. Il fallait aller plus loin, creuser plus profond dans l’engagement radical de ces hommes. Ce ne serait plus seulement l’histoire de leur vocation, mais celle d’un choix ultime : tout quitter, s’abandonner et se laisser envoyer jusqu’aux extrémités de la terre.
Après avoir réalisé le film Into The Deep sur le volontariat des Missions Étrangères de Paris, nous avons eu l’opportunité de découvrir la vocation discrète et puissante des pères MEP. Suite à cette aventure, nous avons choisi d’aborder le sujet de ces prêtres missionnaires, représentatifs de cette vocation singulière par leur engagement depuis plus de 360 ans en Asie et dans l’océan Indien. C’est ainsi qu’est né le projet de film Baroudeurs du Christ.
Nous sommes partis à l’autre bout du monde, caméra à l’épaule, sac au dos, pour aller à la rencontre de cinq prêtres missionnaires. Cinq hommes qui ne connaissent leur pays d’envoi qu’au moment de leur ordination. Cinq vies offertes, sans retour possible.
À travers leur quotidien – parfois rude, souvent bouleversant – nous avons voulu capturer une beauté trop souvent ignorée : celle d’un engagement absolu qui compose avec la faiblesse. Leurs témoignages nous ont frappés par leur justesse, leur simplicité, leur vérité. Il fallait qu’ils soient entendus. Ce film est un voyage. Une plongée dans des lieux marqués par la pauvreté, la solitude, les conflits. Mais c’est surtout une traversée intérieure, une invitation à répondre à notre appel personnel dans le monde.
Nous croyons profondément que ces prêtres ont quelque chose d’unique à dire à notre génération. Dans un monde saturé de doutes et d’images vides, leur cohérence, leur radicalité et leur joie désarçonnent. Ils ne prêchent pas seulement avec des mots : ils annoncent par leur vie la beauté de l’amour du Christ. Et c’est peut-être cela, la grande urgence aujourd’hui.
Au fond, Baroudeurs du Christ, c’est une réponse – concrète, humaine, incarnée – à cette question que tant de jeunes se posent : “Et moi, quelle est ma mission?” Ces prêtres, par leur vie donnée, nous rappellent que le don n’est pas une perte. Qu’il existe encore des lieux, des visages, des vocations où l’on vit pour autre chose que soi-même.
Alors oui, nous voulons que ce film soit vu partout. Dans tous les cinémas de France. Parce que ce qu’il révèle, c’est l’appel de chacun à trouver sa place dans le monde.
— Damien Boyer, réalisateur
Brillant entrepreneur destiné à une carrière prometteuse et à une vie débordante, Laurent Bissara s’écroule en pleine ascension. Il perd son travail et sombre dans la dépression.
Au plus bas, il découvre Dieu et cette rencontre le marque à jamais.
Propulsé en Inde, il a choisi de se consacrer aux plus fragiles dans la banlieue de Calcutta, marchant dans les pas du géant de “La Cité de la joie”. Malgré la pression de cet héritage exigeant et à l’aide de volontaires dévoués, il œuvre auprès des familles, prodiguant soins et conseils, et accueille les enfants handicapés délaissés. Il a beau faire, son action lui semble insignifiante au regard des besoins de ceux dont il prend soin.
C’est le scoutisme qui a été pour le Père Gabriel de Lépinau, le terreau de sa vocation. En y expérimentant le don de soi, il a compris que Dieu l’attendait à son service en tant que prêtre. Il est envoyé en mission à Madagascar, seule enclave non asiatique des MEP. Malgré les difficultés d’insertion dans sa paroisse malgache, il y met tout son cœur afin de s’approcher de plus en plus de ses fidèles, et de faire passer le message d’amour du Père. Outre la solitude, le Père Gabriel doit s’atteler à l’épineux problème des pratiques vaudous, répandues dans la population.
Son attachement à la beauté et à l’art sacré sont pour lui des atouts permettant de faire passer le message du Christ. A travers l’art, il cherche à rendre concrète la relation à Dieu.
Du haut de ses 82 ans, le Père Yves Moal semble ne pas savoir s’arrêter. Né pendant la Seconde Guerre Mondiale, la graine de sa vocation est plantée par l’exemple de son jeune oncle prêtre, martyr de la Résistance.
Envoyé à Taïwan dans la paroisse de Yuli, il s’y active sans relâche depuis 56 ans. Pas de 35h pour le Père, le prêtre est prêtre pour toujours. Il a créé un centre de recyclage pour rassembler les délaissés autour d’un projet commun : prendre soin de la Création. Personnes handicapées, repris de justice, addicts à la drogue ou à l’alcool, il fait preuve à leur égard d’un amour inépuisable, rappelant sans cesse la miséricorde infinie de Dieu.
Après tant d’années passées à ses côtés, il s’est profondément attaché à ce peuple taïwanais, et travaille à la préservation des langues et des cultures aborigènes. Les institutions reconnaissent son action, et il reçoit la nationalité taïwanaise en 2017.
Ce missionnaire franco-américain aux airs de Jésus des temps modernes naît dans une famille catholique qui lui transmet une foi vivante. Alors qu’il a tout pour mener une vie parfaitement réussie, Will Conquer part pour un voyage à Calcutta sur les pas de Mère Teresa qui va bouleverser sa vie pour toujours : “Ils n’ont rien, ils naissent et ils meurent dans la rue sans que jamais personne ne leur dise qu’ils étaient aimés.”
Il décide alors de renoncer à une vie prometteuse pour devenir missionnaire, et rejoint les MEP.
Envoyé au Cambodge, au milieu d’hommes et de femmes encore marqués par le joug terrible des Khmers Rouges, il s’active avec enthousiasme à répandre la “bonne odeur du Christ” dans tous les aspects de la vie cambodgienne : religion, culture populaire, architecture, art…
A aimer et comprendre ce peuple qui le fascine, le Père Will expérimente d’autant plus l’urgence de lui donner le Christ.
Le Père Philippe Blot découvre la Corée du Sud, un pays marqué d’une blessure profonde : celle d’un peuple déchiré. Bouleversé par sa rencontre avec des nord-coréens en exil, il décide de s’engager corps et âme pour leur venir en aide. Il fonde des foyers pour enfants isolés, souvent orphelins ou en fuite, leur offrant un cadre familial, une éducation et un avenir. Amoureux de la nature, il se retrouve pourtant propulsé dans la mégapole de Séoul, qu’il apprivoise en découvrant la langue, la culture et les failles secrètes de ce peuple. Dans un contexte marqué par la méfiance et la persécution, il incarne une présence discrète mais inflexible, portée par l’Évangile. Il pousse chaque enfant à se relever, à grandir, à croire en sa propre dignité. Prêtre, éducateur, passeur d’espérance : il offre une patrie du cœur à ceux que la guerre a privés de tout.
Damien Boyer n’a pas appris le cinéma dans une école, mais dans la poussière des routes et au cœur des rencontres. Aventurier, puis réalisateur, il filme ce qui touche, ce qui élève, ce qui interroge. Il fonde Orawa Production dans la Drôme : un studio enraciné, mais tourné vers l’ailleurs.
Son équipe, soudée et passionnée, vit chaque projet comme une aventure humaine. Ils ne traitent pas des sujets : ils racontent des histoires vivantes. Tribale Poursuite, Et je choisis de vivre, Sacerdoce... autant de films qui ne laissent pas indemnes. Chez eux, la caméra se fait discrète pour laisser place à la rencontre.
Baroudeurs du Christ, c’est leur hommage à ceux qui partent et s’oublient pour aimer jusqu’au bout.
Leur désir ardent : que cette passion du Christ et de l’aventure atteigne le cœur d’une génération en quête de sens.
Nous avons réuni le budget pour une grande partie du film (budget final 410 000€) . Nous avons besoin de votre aide pour compléter celui ci et finaliser la production de cette oeuvre, pour qu’elle soit à la hauteur du message qu’elle porte.
Palier 1 : 50 000€
Terminer la post production des montages d’images réelles
Palier 2 : 100 000€
- Animation graphique des séquences historiques des missions en Asie
- Finition de la post production
- Communication pour la distribution dans les cinémas